Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
sensiblement
3 mars 2011

suite

Le vendredi soir, j'étais donc seule à l'hotel, mais je n'avais aucune peur. Je profitais de mon lit pour moi toute seule, j'étais calme, contente de ce que j'avais fait. J'ai bien dormi.

 Le lendemain matin, j'étais seule également pour le petit déjeuner. Personne d'autre dans la salle. J'adore les petits déjeuners à l'hotel. Tout est à disposition, tout me fait envie, et je ne me prive pas. J'ai bien pris mon temps. Puis je suis repartie marcher jusqu'à l'Opera que je ne connaissais pas. Il pleuvait et je n'avais pas prévu ça. J'ai fait l'aller à pieds, je suis entrée dans une belle galerie histoire d'être au sec un moment, c'était très joli. Je suis entré dans quelques magasins sans rien acheter. Je ne craque pas comme ça. Et puis là je faisais attention à l'heure qui passait si vite, je devais rentrer pour midi. J'ai repris le métro toute seule pour le retour. Mon beau frère et ma belle soeur sont arrivés à l'hotel. Nous avons discuté. Puis c'est mon mari qui est arrivé. Il nous a vite raconté son voyage en Allemagne, il était très satisfait des contacts qu'il avait eus. Mon beau frère connait bien Paris, il nous a emmené déjeuner dans un restau marocain. Super décor et bon couscous. L'après midi nous visitons Beaubourg, vu le temps qu'il fait, il vaut mieux être au sec. L'art contemporain et moi, ça fait deux. J'avoue qu'une fois ça me suffira, je n'y retournerai pas de si tôt. Le soir, nous dînons chez Chartier. Nous ne connaissions pas. Mon beau frère nous dit que c'est vraiment une curiosité à ne pas louper. Là, c'est à voir, mais je n'y retournerai pas, sauf si on emmenait des amis, c'est curieux mais très bruyant. Mon fils était aussi avec nous.

Le lendemain, dimanche, nous partons pour le salon de l'agriculture, en métro, beaucoup de monde, trop de monde, impossible de bien voir. Nous déjeunons sur le salon. Le soir, mon beau frère et ma belle soeur repartent chez eux. Nous restons encore un peu, et ensuite nous rejoignons la place des Vosges, où nous retrouvons notre fils (qui vient nous retrouver à v'lib). Après avoir fait le tour de la place et de ses vitrines, nous choisissons un restau vite fait, inconnu, c'était pas terrible, j'aimerais bien avoir toutes les bonnes adresses de Paris, si vous en avez donnez les moi pour les prochaines fois. Nous rentrons en passant par chez notre fils. Depuis 2 ans, il vit dans un tout petit appart que nous n'avons jamais vu. J'ai l'impression qu'il n'est pas pressé de nous le montrer. Mais comme j'en ai parlé plusieurs fois, il décide de nous y emmener. 16 m2 : un matelas par terre, un minuscule coin cuisine, du bazar entreposé..... Hum, hum ...... On ne fera pas trop de commentaire. Il paie déjà 600 euros pour ça. Il ne peut pas changer pour l'instant. Quand son prêt étudiant sera fini, il essaiera de trouver mieux. Je ne pense pas qu'il reçoive beaucoup chez lui. Nous retournons à l'hotel à pieds, mon mari n'en peut plus, il a mal au genou.

 Le lundi, nous partons pour Villepinte, le salon des machines, nous sommes plus dans notre élément, mon mari veut voir plusieurs matériels, il fouine, il cherche, nous retrouvons un type auquel on a versé un acompte, le matériel n'était pas conforme, nous n'avons pas voulu l'accepter, depuis il ne veut pas rendre l'acompte, nous y allons aimablement, il nous promet de reprendre le dossier, tiendra t il parole ? Nous connaissons plusieurs constructeurs présents, et poliment nous passons leur dire bonjour. Nous déjeunons aussi sur ce salon. Le soir arrive vite, et nous devons reprendre le RER, il y a beaucoup de monde, on stresse un peu, il nous faut repasser à l'hotel prendre nos valises, puis nous repartons pour Montparnasse. Finalement nous n'avons que 10 minutes d'avance sur l'horaire du train. Puis c'est le retour. Il y a de la fatigue dans l'air. Je reprends la voiture qui nous a bien attendus sagement dans son parking. J'en ai pour 1 h 30 de route, et c'est moi qui conduit, puisque mon mari a eu deux semaines de suspension de permis. A ce jour, il l'a récupéré.

Cet épisode parisien a cassé la routine. C'est passé vite. Mais c'était bénéfique. Et puis, j'adore l'anonymat, c'est fou......

Publicité
Publicité
Commentaires
Derniers commentaires
Publicité
Pages
Visiteurs
Depuis la création 152 466
Publicité