A l'atelier !
Je n'avais pas envie d'y aller, j'avais raté le dernier et là, je ne le sentais pas. Nous allions attaquer un nouveau thème "la poésie" et cà me faisait peur. Dans ma tête, un coup c'était oui, un coup c'était non. Puis C. m'a appelée pour me demander si j'y allais et je lui ai fait part de mes doutes. Alors en discutant, on a décidé d'y aller l'après midi au lieu du soir. Pas les mêmes personnes. Et sans doute d'après C. mieux pour nous. Vite fait bien fait. J'arrive pour 14 h. Alors que le soir, nous sommes d'habitude 5 ou 6, voire moins, là nous sommes déjà plus d'une dizaine. Et l'animatrice semble dépassée, me dit qu'on aurait du prévenir. Aïe ça commence mal. Je me fais toute petite parmi ces gens que je ne connais pas, quoique je reconnais un monsieur, puis un autre et une autre femme croisés à l'atelier du soir, et C. arrive, ouf ça me rassure. P. garde donc tout le monde mais ça complique tout car la lecture de chacun va prendre beaucoup de temps, et elle doit donc s'adapter. Allez, c'est parti. Je doute beaucoup de moi, mais une fois dedans, j'arrive à sortir quelques écrits. On s'amuse bien, on a même inventé des mots lors d'un exercice, et fait un texte avec. Très rigolo. Je les vois tous ces gens, en majorité des femmes, ils aiment les mots, ça s'entend, la plupart doivent écrire régulièrement, je le sens. Ils se connaissent depuis quelque temps. Apparemment, il y a des nouvelles. Finalement ça s'est bien passé. A la fin, on discute un peu de tout, de rien, j'apprends qu'une tient un blog et par hasard, je le connais déjà. Alors je m'empresse de le visiter le soir même, et j'en trouve un autre de quelqu'un de l'atelier. Comme la vie est curieuse ! Je croyais être la seule à avoir un blog dans mon secteur ! quelle idée ! Je pense retourner à l'atelier du soir, car je ne veux pas gêner P. dans son organisation. Pourtant j'aurais aimé revoir ces femmes, mais je retrouverai mon groupe du soir (plutôt des hommes) très très fort en écriture. Les gens qui aiment les mots m'attirent beaucoup même si je ne peux partager grand chose avec eux, puisque je ne lis pas, et que ma culture est très infime. Mais ils semblent riches de ce que j'aime. Merci la vie.