absente
La semaine dernière, j'ai eu pendant une nuit un semblant de colique néphrétique : appel au médecin de garde, piqure d'anti inflammatoire, prescription, cela semblait se calmer. Quand deux jours plus tard, fièvre à 40 et direction l'hopital. Petit séjour aux urgences dans les couloirs tantôt d'un côté, tantôt de l'autre, parmi plein de gens qui attendent, et parmi les blouses blanches. C'est drôle, quand on n'est pas bien, on a vraiment l'impression qu'ils se fichent de nous, ils blaguent ensemble, machouillent leur chewingum, ne nous informent de rien du tout, certains semblent ne pas savoir quoi faire, d'autres vont et viennent avec leurs paperasses. J'ai l'impression que la paperasse est plus importante que les patients. Bon, c'est mon ressenti. Plusieurs examens avant de rejoindre enfin vers minuit ma chambre et là, je peux manger quelques desserts sucrés. Le lendemain matin, je ne pourrai pas déjeuner car j'ai d'autres examens. La nuit est difficile, personne ne vient me voir, ma voisine de chambre ne cesse d'appeler, ils viennent la voir, je suis dans un demi-sommeil. J'appelle pour aller aux toilettes de peur de me lever seule et de me ballader avec ma perf tant je me sens vaseuse. La dame me jette un regard du genre "tu peux pas y aller toute seule", elle ne vérifie rien, je ne demande rien de plus. Et le lendemain matin, j'ai encore 40° et l'infirmière voit que ça fait longtemps qu'il n'y a plus rien dans ma perf en antalgique. "vous auriez du appeler". "Moi, mais j'ai appelé pour aller aux toilettes, quelqu'un est venu, elle aurait pu regarder" Je lui dis que j'ai demandé le moins possible vu la tête qu'on a quand on appelle. Celle qui est venue la nuit repasse dans la matinée, "vous auriez du me le dire que ça n'allait pas". Gonflée celle là, surement que ça allait puisque je me sentais pas d'aller aux toilettes toute seule. Bon, au cours de la journée la fièvre diminue. Après mon examen, je change de chambre. J'ai une nouvelle voisine. On est là pour la même chose : une infection dans les reins. Elle a dégusté plus que moi, je m'en sors bien, seulement un traitement, on fera un scanner plus tard vu que j'ai plein de calculs dans les reins. Pour en revenir au séjour en hopital, il y a mieux : elles et ils ne se gênent pas pour parler très fort la nuit dans les couloirs, j'ai même eu droit à la recette du boudin aux pommes qui est parait il bien meilleur au four qu'à la poêle, ça vers les 6 h du matin, pas mal, hein ! et puis l'autre, la méchante, en faisant les lits, elle parle de ses emplettes au magasin machin : 3 robes pour 200 euros, mais je m'en fous moi. J'ai besoin de calme, de tranquillité, de respect. Je suis rentrée chez moi dimanche et je suis bien mieux là. Pas trop d'énergie, mais ça va. Je reprends le dessus.