Je suis la méchante, je ne vous l'avais pas encore dit !
Et oui chez nous, je suis la méchante. Il en faut bien une, n'est ce pas. J'ai endossé ce rôle et mon mari lui c'est le gentil. J'aurais préféré l'inverse mais je n'ai pas eu le choix. Celle qui rouspète car tout est resté sur la table, c'est moi. Celle qui rouspète car ils ne savent pas gérer leur argent, c'est moi. Celle qui "gueule" car ils n'en font qu'à leur tête, c'est moi. Celle qui "pense" qu'ils ressemblent bien plus à leur père qu'à moi, c'est encore moi. Le gentil, c'est lui. Zen. Pourquoi rouspéter ? Les chambres sont en bordel, lui ça ne l'effraie pas. L'argent, ils vont bien s'arranger en vieillissant. D'ailleurs, tout va bien dans le meilleur des mondes avec lui. Y a un problème ? Y a toujours une solution. Chez ses parents, c'était la même chose : c'était elle la "méchante" et lui le gentil. On reproduit ? Chez mes parents, c'était lui le méchant et elle la gentille. Ras le bol de ce rôle ingrat qui fait que je vois bien qu'"ils" le préfèrent, il est tellement cool, on peut tout se permettre avec lui. Je me sens de plus en plus exclue. Y a eux et moi. Pas les mêmes attentes, pas les mêmes besoins. Ils parlent peu, moi j'adore parler. Ils ne racontent presque rien. Et si j'ai le malheur de poser des questions, je ne vous dis pas ....... J'aimerais partager plus de choses avec eux, surtout avec ma fille, qui pourrait avoir des idées de fille, mais non ! Elle partage plus avec son père qu'avec moi. Quand je vois encore l'état de la chambre du plus jeune ce matin qui de plus laisse toujours sa porte ouverte, ben je l'ai fermé la porte et comme ça, je vois pas le bordel. Au secours !